Magali : documentaliste au Bourget, habitante dans l’Oise

documentariste bourget

Après avoir vécu neuf ans au Bourget, Magali, 37 ans, a choisi de déménager dans l’Oise tout en gardant son job à la médiathèque du Bourget. Chaque jour, elle parcourt 200 km en voiture pour aller travailler. 

Samedi matin, jour de marché, la pluie est au rendez-vous au Bourget. Magali, documentaliste à la médiathèque, est assise à son bureau, dans la section jeune enfance. Foulard autour du cou, droite sur sa chaise, elle observe ce qu’il se passe autour d’elle. Cela fait peu de temps qu’elle exerce cette profession : « à la base je suis adjointe d’animation », explique-t-elle. Contrairement à ses collègues, Magali n’habite pas le Bourget, ni même le département. Cette ancienne francilienne réside désormais en Picardie (Hauts-de-France). Chaque jour, elle parcourt 200 km aller-retour pour venir travailler.

«J’avais besoin d’espace »

« Si je suis partie d’Île-de-France, c’est parce qu’il y a beaucoup de choses qui me déplaisent ici. L’atmosphère est trop lourde ; j’avais besoin d’espace ». Magalie ne souhaitait pas non plus voir scolariser sa fille dans un établissement de Seine-Saint-Denis : « Le système scolaire français évolue mal. Pour moi ça ne va pas dans le bon sens. Je ne voulais pas que ma fille soit scolarisée dans des écoles que je ne trouve pas bien. »

« Je suis nature ! »

D’abord animatrice socio-culturelle au Blanc-Mesnil, Magali poursuit sa carrière dans les différents centres de loisirs du Bourget. Pour raisons personnelles, elle a par la suite demandé un reclassement qui l’a amené à être documentaliste à la médiathèque depuis un peu plus d’un an.

À côté de son travail, des cours de danse et de sa passion des chevaux, Magali s’occupe également des personnes âgées. Elles les aide pour les courses et pour remplir leurs papiers administratifs : « tout ce qui va être nature et social, c’est moi !», dit-elle en riant pour la première fois.


Un portrait écrit par Olivia dans le cadre du projet Le Bruit de Ma Ville

Couverture : Clément Lecocq
Icône tacos crée par Maxim Kulikov from the Noun Project