Soirée de clôture : focus DJs

Noise Festival Le Bruit de la Ville Soirée 6B Soirée de cloture

Invités au festival le Bruit de la Ville, les collectifs Mawimbi, SEML, Basse Cour et Hydropathes sont tous les quatre représentatifs d’une émulation créatrice, festive et musicale à Paris. Le partage, la vie nocturne et la diversité sont les termes qui définissent chacune de leur démarche et ce pourquoi ils seront présents le 14 mars au 6B de Saint-Denis.

SEML

Le collectif des Sweet Electronic Music Lovers représente parfaitement les pratiques culturelles de notre génération numérique, à savoir « la découverte et le partage », termes avec lesquels ils se définissent. Leur histoire même témoigne d’une actualité et d’une emprise avec notre environnement parisien. Le début c’était quoi ? Un groupe Facebook, tout simplement ! Une plateforme qui servait et sert toujours au partage virtuel de playlists par de doux amateurs de musique électronique. Depuis, le collectif n’a cessé d’affirmer sa place sur la scène parisienne. Concerts, événements, mais aussi mixtapes où l’on peut écouter de nouveaux DJs pleins d’avenir. Les SEML produisent donc mais invitent aussi à fin de donner un coup de pouce à la scène musicale électronique parisienne. C’est ainsi que le prometteur DJ/compositeur Melja figure sur la deuxième mixtape du collectif. Le son de Melja, qu’on entendra le 14 mars au 6B,  est caractérisé, pour reprendre ses mots, par une techno « à la fois froide et pleine de couleurs, mêlant brutalité et musicalité ». A travers leurs événements, mixtapes, et groupe facebook, les SEML perpétuent ainsi le principe qui les a fait naître : le partage musical.

SEML ==> https://soundcloud.com/s-e-m-lovers

Melja ==> https://soundcloud.com/melja

BASSE COUR

Très récent, le collectif la Basse Cour a été propulsé par la nuit. Il a émergé suite à l’organisation par un groupe d’amis de nombreuses soirées à Nanterre. Petite anecdote, l’un des membres actifs de ce collectif n’est autre que l’un des créateurs de Noise La Ville, Ugo Simon. Lui-même parle de la Basse Cour comme un « délire », quelque chose de plaisant et de galvanisant qui a été motivé par l’envie de multiplier les soirées pour continuer à se produire. Ces soirées se faisaient sur la formule bon son, entrées pas cher, ouverture à un maximum de personnes. Le but étant encore une fois de partager la musique, de favoriser la découverte de nouveaux sons dans le cadre des soirées et par là même de promouvoir la nuit et ses festivités toujours plus dynamiques.

HYDROPATHES

Les Hydropathes, ces fameuses créatures nocturnes sont encore là ! Ce collectif reprend l’idée des légendaires Hydropathes de la fin du XIXème siècle parisien. Le club littéraire du passé est aujourd’hui un collectif « festif et nocturne ». Vivant la nuit, les hydropathes comptent parmi eux des artistes en tous genres : DJs, rappeurs, artisans… Ils vadrouillent toute la nuit dans divers lieux parisiens, des clubs aux squats. Les Hydropathes sont donc très divers dans leur large spectre de productions et très variés musicalement aussi, pour les citer : » Bande de fêtards invétérés, fous de Techno, House et de Minimal mais aussi de Funk, Rock, Hip-hop, ou autres musiques orgasmiques peu importe sa forme! »Ainsi, entre artistes et fêtards de diverses formes, le collectif est pleinement collaboratif. Symbolisé par un hibou, comme ses prédécesseurs, le collectif se décrit et s’explique autour de cette figure d’une manière cryptique et lyrique. L’invitation à découvrir leurs productions en est d’autant plus poignante. Les citant une dernière fois, les Hydropathes « plongent vos sens dans la confusion la plus totale, pendant des nuits entières ».

MAWIMBI

Mawimbi ça veut dire quoi et en quelle langue ? Ondes en swahili, bonnes ondes même. Le collectif de DJs a eu l’idée innovante, en France, de diversifier ses sources d’inspiration musicale. Faire le lien entre les cultures musicales contemporaines européennes et les cultures musicales diverses du continent africain fonde l’ensemble des créations du collectif.  Leur musique est donc éprise d’afrobeat qui se mêle à de la techno, de kwaito arboré de sons plutôt discos. Le résultat de ce rapprochement culturel en musique fait naître une myriade de sons innovants, dansants et motivants.

En définitive, le plus innovant de la scène musicale électronique parisienne vous attend le 14 mars à l’occasion de la soirée de clôture du Festival « Le Bruit de la Ville ».

Préventes ici:  http://www.moxity.com/events/noise-le-bruit-de-la-ville-soiree-de-cloture

 


Texte : Kahina